L’entassement à cent par wagon à bestiaux et le rail, terrible, pendant quatre jours, sans eau, sans air, de Compiègne aux crématoires d’Auschwitz... Le bombardement de Buchenwald : 450 déportés tués (la plupart brûlés vifs) et 2.000 blessés... Le camp de Langenstein, dont on parle peu car il reste peu de témoins, où l’espérance de vie n’était que de six semaines... La route de la mort des rescapés de ce camp, dont il ne restait que quelques dizaines après 12 jours d’une marche de 320 kilomètres... Un carnet de route et des notes sur l’écroulement de l’Allemagne nazie... Ces souvenirs écrits au présent en 1945-46, l’auteur vous offre de les revivre avec lui, et avec ceux qui ont partagé cette route, notamment, parmi beaucoup d’autres : Rémy Roure (du Figaro) « Le convoi d’Auschwitz dont j’étais, m’ayant beaucoup ému et rappelé de tristes souvenirs ». Pierre Sudreau : « Mes félicitations pour cette route empruntée ensemble ». Léon Hoebeke : « Il faut avoir vécu ces anecdotes pour reconnaître qu’elles sont, hélas, trop vraies - 185 751 ». Derrac : « Le 185 438 vous félicite pour ces récits (Oh ! hélas) trop profondément vrais ». Docteur Camus : « J’ai été vivement intéressé par ton récit en tous points exacts ».