Un coup de téléphone m’apprit qu’en arrivant à Orly, son premier geste avait été de téléphoner. Tout de suite, j’ai pensé que cet homme allait nous être utile. Malgré lui... — Vous ne voulez pas dire que vous étiez déjà décidé à exploiter sa haine ?... — Si, Henri-Nova, Si. Et en m’y prenant de la façon la plus odieuse. En lui apprenant la vérité. Je ne fais pas de sentiment, mais du contre-espionnage. Seul compte le résultat. Le résultat ! Mon regard se posa sur le journal du 17 décembre 1959. Un minuscule entrefilet annonçait la mort du malheureux Guiral.