Frédéric écrit son nom sur ses tee-shirts pour se le rappeler. Il dort en cauchemars noir et blanc, danse le tango à deux heures du matin sur le toit de sa case, et ne boit que du Crémant. Pour calmer ses crises d’angoisse — quand il y a trop de vacanciers dans le village dont il est le “chef” — il se met la tête dans les haut-parleurs et dialogue avec Jean-Sébastien (Bach). Entouré de Caramel, qui attaque à main armée les invités de marque pour savoir leur âge véritable, de Géhel — polytechnicien devenu comptable par timidité — et du chirurgien, qui ne pense qu’à deux choses : sauver les vies humaines et séduire toutes les jolies femmes — Frédéric mène une drôle de vie. Jusqu’au jour où... une jeune dame, ondoyant dans la lumière tropicale, lui tend une serviette bleue. Elle a des cheveux blonds de sirène. Des éclats d’or dans ses yeux foncés. Elle lit l’Enfant de la haute mer (Supervielle), et se promène si close qu’il a peur de la déranger. Mais ce n’est pas tous les jours que cinquante-deux kilos, un mètre soixante-douze viennent se percher sur lui parce que le sol est brûlant. Alors...