L’auteur, Albert Laborde, cousin et filleul d’Alexandrine Émile Zola, rétablit — dans une scrupuleuse vérité historique — le personnage d’Alexandrine, femme d’Émile Zola, si souvent déformé par des évocations inexactes ou fantaisistes. En fait, Alexandrine Émile Zola fut la moins abusive des veuves. Ses traits dominants furent, comme l’écrit Pierre Paraf dans sa préface, « le courage, la fidélité à ce qu’elle estimait être juste... Elle ne fit qu’un avec le grand homme, dont ni les drames de l’Histoire, ni les orages du cœur, ne parvinrent à l’éloigner ». Toute l’histoire littéraire et parfois politique, à travers l’Affaire Dreyfus, de ces 30 premières années de la Troisième République, défile dans ces pages émaillées de lettres inédites de caractère intime, d’Émile Zola et de sa femme, à la mère de l’auteur et à lui-même.