Un homme, un mâle vrai, va accoucher. Accouche dans un bistrot de faubourg parisien. Son enfant est un... granfant. Nuit et brouillard. Sauvé, ce “monstre” raconte sa vie. Ce fils de paysans pauvres, un géant, brûle du feu de quelles sèves ? Ce jeune architecte, rongé par des ulcères, un cancer, condamné par la Faculté, a trouvé son salut chez les primitifs d’un pays d’Afrique noire non recensé. L’amagonie. Là, la consommation des défunts est une panacée, une éthique. Mieux, le sorcier noir, Knwa, a déjà réussi à faire procréer — à sa façon — des mâles homophages : leur double estomac a été préparé et ensemencé par des œufs de femme fécondés. Découvert en état avancé de gestation, Jean-Marie Larvato sera rapatrié en secret à Paris. Violée, la nature se venge. Jean-Marie et Michel, le garçon concu dans son ventre, seront condamnés à ne plus pouvoir assumer la station debout. Leur singe est leur maître. On les voit errer au cœur de Paris, à quatre pattes, inventant au passage une pratique de l’amour inconnue des sexologues. Enfant, Jean-Marie, ce marginal, ce père-mère n’a-t-il pas connu une expérience pathétique de la quadrupédie ? Nous sommes à la hauteur des grands mythes de l’Antiquité. Les voici au Quartier latin, où c’est la défaite des barricades. Et si la quadrupédie était une arme subversive totale ? Elle l’est, tous à quatre pattes ! On voit alors les désespérés de 68 à quatre pattes, “soulevés” (!) par la foi et la stratégie nouvelles. Mais l’intelligentsia en place complote avec la police, et ce sera le drame...