Personne n’a encore résolu le problème : quelle était donc cette « immortelle aimée », qui apparaît tout au long de la vie de Beethoven ? Mais alors, s’il est possible de garder ainsi un tel secret, qui nous dit que chacun d’entre nous n’en a pas un ? Ici, le narrateur est un pianiste, qui découvre — à l’apogée de son succès — qu’il n’a pas cessé d’aimer Nell, une jeune pianiste rencontrée au Conservatoire, et à l’amour de laquelle il n’a pas osé sacrifier son ambition. Un tel sujet donne à Gérard Mourgue l’occasion de parler des partitions musicales chères à son cœur, avec un feu tel que ses lecteurs auront envie de retrouver le chemin de leur discothèque ! À l’aide de retours en arrière, basés sur des associations affectives, nous revivons les événements musicaux de Paris sous l’Occupation, et nous retrouvons la silhouette des chefs d’orchestre et des virtuoses qui ont jalonné notre époque. En filigrane : le problème du « génie » du créateur, opposé au « talent » de l’interprète.