Sur la route, la grand’route... il y a les routiers... Ce sont de rudes gars, solides au moral comme au physique, et qui exercent l’un des plus beaux, mais aussi l’un des plus terribles métiers qui soit ! Beau, parce qu’ils sont libres — ou à peu près ! — parce qu’ils parcourent sans cesse des horizons nouveaux, et que ces horizons sont ceux de notre incomparable pays. Mais terrible, parce qu’il y a la nuit, la pluie, le brouillard, le verglas... et la mécanique ! Pour le repos, le plaisir du camionneur, le Ciel a permis qu’au long des routes fussent essaimés des relais, où les hommes du volant trouvent le réconfort d’une nourriture chaude, d’un café fort, d’un lit — quand ils ont le temps. Bon repos, bon gîte et — assure-t-on — parfois le reste ! C’est l’histoire d’une de ces maisons accueillantes, que l’auteur a entrepris de vous conter ici.