La part de solitude

À l’âge de dix-neuf ans, guérie d’une première déception, Louise rencontre Jean-Paul, à peine plus âgé qu’elle, et déjà profondément marqué par son enfance. Il a — jusqu’ici — exercé, sans la moindre chance, plusieurs métiers. Son ambition est de devenir un grand poète. Elle décide de l’aider et, insensiblement, s’attache à lui et l’épouse. Mais Jean-Paul ne peut s’accommoder de cette vie quotidienne. Il quitte son emploi administratif, vient à Paris, et se lie avec un écrivain de talent, qui sera pour lui d’une influence néfaste. Louise s’aperçoit avec épouvante qu’ils sont désormais très loin l’un de l’autre. C’est alors que son mari lui fait connaître un étudiant étranger, Serge, atteint, hélas d’une maladie incurable. Près de lui, elle connaîtra l’amour. Il meurt. Jean-Paul, qui a quitté Louise depuis plusieurs semaines, revient la voir, et c’est là enfin que, se comprenant, ils se séparent définitivement, chacun d’eux acceptant sa part de solitude.