Djibouti, Clairvaux, l’hôtel Fesch... Autant de noms qui évoquent de dramatiques prises d’otages. À chaque fois, le décor était terriblement différent : trente enfants bloqués dans un car brûlant sur le sable du désert ; deux directeurs de prison dans un mirador ; trente-neuf autonomistes pris au piège de la guérilla corse dans un modeste hôtel d’Ajaccio. À chaque fois, le G.I.G.N., le groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale, est intervenu. À chaque fois, il a sauvé les otages dans des conditions incroyables. En six ans, le G.I.G.N. a réalisé plus de deux cents missions. Certaines ont eu un grand retentissement international, d’autres — encore plus spectaculaires — sont passées inaperçues ou sont restées secrètes. C’est le cas de l’intervention du G.I.G.N. en Arabie saoudite, où un groupe rebelle avait occupé militairement le Saint des Saints du monde arabe : la Grande Mosquée sacrée. Depuis la naissance du G.I.G.N., Jean-Claude Bourret suit les opérations cas par cas. Il a vu grandir et se développer cette unité spéciale de la Gendarmerie composée de cinquante-deux hommes. Pour lui, les dossiers secrets se sont ouverts, les hommes du G.I.G.N. ont parlé. Les aventures qu’ils ont vécues, les situations dramatiques — ou cocasses — sont, pour la première fois, représentées dans cette enquête. Un récit qui est, tout à la fois, une aventure de guerre, d’espionnage et un passionnant roman policier. Une fois de plus, le 2 mai 1981, le G.I.G.N. sauvait les cent treize otages d’un avion irlandais, détourné sur Le Touquet par un pirate de l’air qui menaçait de tout faire sauter.