Quatre longues nouvelles fantastiques, inédites, composent « La bataille de Kermorvan », premier recueil de Michel Lascaux. Ces récits, qui s’apparentent à ceux de « l’école belge » de l’étrange, illustrée par Jean Roy, ont toutes les quatre un seul cadre, la Bretagne. La Bretagne représentée dans ce livre, est un pays de pluies, de brumes et de vents, une terre sacrée des sortilèges celtes et des légendes de la mort, une lande continentale, qui va de Brest à Rennes. Pays fascinant, où le surnaturel côtoie sans cesse le quotidien, où le passé redevient présent, par la grâce de l’écriture. L’auteur nous entraîne à sa suite dans un périple à travers cette Bretagne mythique, grâce à ces quatre récits d’angoisse, de terreur et d’étrangeté. On y rencontre, de Nantes à Saint-Quay-Portrieux, des spectres bienveillants et impitoyables, des voyageurs de l’ombre à la poursuite d’amours insaisissables, des prêtresses païennes, des Templiers sorciers, et des Brestois du XXe siècle saisis par la peste...