Victor pense à l’assomption de Bérénice. Elle est si légère, qu’elle appartient encore au domaine des limbes. Elle l’aime si peu, qu’elle n’a pas quitté la demeure des rêves. Elle vient, pour la première fois, dans cette maison qui participe à la fois du ciel et de la terre, qui forment ensemble un terrain de jeux idéal, si naturellement réservé aux enfants, si propice aux amoureux. Viens ma Bérénice dans ce monde destiné au malheur, et qu’un seul de tes sourires peut sauver. Viens, je vais te raconter de belles histoires, te serrer dans mes bras. Je vais écrire pour toi des récits très jolis, très tendres, très émouvants. Reste pour moi ce double mystérieux de toi-même. Je vais commencer de t’aimer.