Quelques personnages très typés se retrouvent le 19 juin 1975 au Castillet, sorte de « Clochemerle de poche » perdu dans les arbres et les fleurs, près de Draguignan. Il y a là deux sœurs à l’autoritarisme souriant mais parfois grinçant : Renée, amoureuse des fleurs, passionnée d’astrologie, et l’insouciante mais incisive Louise. Il y a : Sylvie, la belle méticuleuse, Jacqueline « l’enquiquineuse », Bernadette l’éberluée, Jacques le joyeux Tartarin, Michel le doux maniaque, Henri l’astucieux, Papou, le caniche royal noir, câlin et tendre, le petit chat Toufou aux taches blanches et noires, tous rejoints, au cours de l’été, par quelques figures hautes en couleurs du show-business : David Michel et son pingouin Nestor, Claude Tabet, l’inventeur du Festival de chansons de la Rose d’Or d’Antibes - Juan-les-Pins, Michel Lafon, le jeune directeur de Star-System et du Nouveau Stéphanie, l’accordéoniste-compositeur Édouard Duleu, l’industriel-humoriste un peu farfelu André Dorchy, et quelques autres familiers du Castillet qui passent là des instants privilégiés. Il y a aussi, en toile de fond, la défense de la cuisine, par les trois grâces du Castillet contre les assauts d’une intruse. Mais tout cela n’importe guère en définitive. L’important est la description amusée de la vie facile du Castillet, seulement troublée par quelques passes d’armes feutrées, vite effacées par l’humour bon enfant et en dentelle de l’ensemble. Trois femmes dans une cuisine : le sourire de vos vacances !