« Les êtres intelligents cherchent à s’adapter à leur milieu ; les imbéciles cherchent à adapter le milieu. Voilà pourquoi le progrès humain est presque toujours le fait des imbéciles. » Vouloir adapter le milieu, telle est, en effet, la raison pour laquelle le Dr Ménager estime que « les hommes sont fous ». Mais l’auteur, parce que son livre veut d’abord être un cri d’alarme, se plaît à insister surtout sur les fautes des hommes. La faim dans le monde. La surpopulation. Que faire contre ces deux périls qui, mieux sans doute que le péril atomique, risquent de perturber profondément l’avenir de l’homme ? En bref, de quoi s’agit-il ? Tout simplement de la destinée humaine. Il est nécessaire que, dès aujourd’hui, les hommes pensent sérieusement à cela s’ils estiment que leur espèce est, malgré tout, digne de survivre.