« La mort qui passe et qui repasse donne aux souvenirs éloignés une force de mélancolie si amère que l’on s’en veut, ou peu s’en faut, de les évoquer. Mais non ! Les survivants comme nous ont le devoir d’en recueillir les traces certaines, afin d’instruire les générations nouvelles des véritables réalités d’autrefois. Quand ils attristent leurs aînés en donnant de nos chefs des images conventionnelles, traits figés, traits fictifs, trop semblables aux masques moulés sur un mort, ces jeunes écrivains doivent être avertis que leurs prédécesseurs ont aussi connu l’Arcadie, vécu la joie, vécu la peine, éprouvé, subi, engagé plus d’émotions, de mouvements ou même de contradictions qu’ils ne l’imaginent... ». L'ouvrage est orné de bois dessinés et gravés par Jean-Vital Prost.