Genet, l’Amour cannibale, tome 1 d’une étude de Maurice Chevaly. Rencontre d’un adolescent interné à la colonie pénitentiaire de Mettray. Dépossédé du monde et confronté au viol, Genet fera siennes les lois d’une vie inversée où humiliation et cruauté, mensonge et homosexualité tisseront les fils ténus d’une autre morale, celle de Genet, “le dieu du mal”. Rencontre d’un homme au visage de bagnard dissimulant amours de midinette et souffrances inavouées, d’un homme marginalisé, voleur ou prostitué, traître ou révolutionnaire, Genet, qui cherchera son identité dans les communautés masculines les plus diverses. L’Amour cannibale, c’est aussi la rencontre d’un sadomasochiste, d’un fétichiste, d’un pervers qui invente une étrange mystique pour mieux légaliser son enfer. Ce Credo, cette apocalypse, Maurice Chevaly les retrouve fantasmés dans l’œuvre de Genet et, plus particulièrement, dans son théâtre. C’est l’objet de la rencontre proposée dans le tome 2 : L’enfer à fleur de peau.