Par sa méthode, par ses travaux et par ses découvertes, Léonard de Vinci ouvre l’ère de la pensée moderne. Ses manuscrits contiennent les éléments de la plus vaste des encyclopédies. La nature du génie de Léonard, la diversité de ses aptitudes, la justesse de sa conception de la science, tout le condamnait à ne laisser que des fragments, à ne pas achever une œuvre qui est, à vrai dire, l’œuvre sans fin de l’esprit humain...
Si l’art se confondait avec la science, la peinture ne serait qu’une construction mathématique des formes, un ensemble de procédés mécaniques permettant, par une sorte de mise au point, de reproduire à coup sûr les objets naturels. Cette niaiserie n’était pas pour tenter le Vinci. S’il veut que la peinture soit une science, c’est précisément parce qu’il ne veut pas qu’elle soit une pratique machinale. La science ne se distingue pas de l’esprit qui la possède, elle est cet esprit même, enrichi de nouveaux moyens d’action qu’il varie selon ses fins. Le peintre doit être universel, ne pas se limiter au nu, à la tête, au paysage ; à répéter toujours la même chose, il tomberait dans la routine ; sa main agirait seule, sans le concours de la pensée.
Publication : 25 mars 2021
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : eBook [ePub + Mobipocket + WEB]
Contenu(s) : ePub, Mobipocket, WEB
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)
Taille(s) : 134 ko (ePub), 517 ko (Mobipocket), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3668, 3660
EAN13 eBook [ePub + Mobipocket + WEB] : 9782381111612
Ferdinand Gache, Gabriel Séailles
3,49 €