Les activités pétrolières ont attiré au Vénézuéla des milliers d’étrangers et mis en mouvement, à l’intérieur même de la nation, des centaines de milliers de personnes. Ces déplacements spontanés ont dangereusement affaibli certaines régions et densément peuplé des plaines presque vides d’hommes en y faisant apparaître des paysages tout nouveaux que la seconde partie essaiera de définir. Ces mouvements ont eu pour effet de fournir une masse importante de main-d’œuvre aux compagnies : les pétroliers, pour la plupart, sont des déracinés. En éloignant ces hommes de leur pays, souvent de leur famille et en mêlant ces contingents d’origines diverses, les migrations ont constitué une masse assez amorphe, perdant ses traditions et ouverte à toute influence nouvelle. Le haut niveau de vie, les techniques très particulières de l’exploitation du pétrole, l’action matérielle et morale des compagnies ont alors marqué cette pâte que leur avaient préparée les migrations en lui donnant l’empreinte définitive. Ainsi, les mouvements de population n’ont pas eu seulement, dans la formation du groupe des pétroliers, des effets quantitatifs, mais aussi qualitatifs, c’est dire leur importance.
Collection : Travaux et mémoires
Publication : 25 janvier 2019
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : eBook [PDF + ePub + Mobipocket + WEB]
Contenu(s) : PDF, ePub, Mobipocket, WEB
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)
Taille(s) : 8,51 Mo (PDF), 8,6 Mo (ePub), 20,1 Mo (Mobipocket), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3081
EAN13 eBook [PDF + ePub + Mobipocket + WEB] : 9782371540835
EAN13 (papier) : 9782907163217
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