« Laissez-moi souffrir, laissez-moi guérir, laissez-moi seule. Ne croyez pas que m’offrir l’amitié pour remplacer l’amour puisse m’être un baume ; c’en sera peut-être un quand je n’aurai plus mal. Mais j’ai mal ; et, quand j’ai mal, je m’éloigne sans retourner la tête. Ne me demandez pas de vous regarder par-dessus l’épaule et ne m’accompagnez pas de loin. Laissez-moi. »De retour au sanatorium, une jeune femme trouve la lettre de rupture de son amant. Elle écrit alors ces pages, véritable cri pur et sans concession, de ce qu’est pour elle l’amour absolu... Encensé de toutes parts depuis sa première parution en 1933 sous le titre de Commentaire, ce texte a marqué son temps et frappe par sa modernité, son implacable lucidité et sa bouleversante analyse de la perte des illusions.« Une écriture qui se confond avec la vie. » Christine Ferniot, Télérama.« Premier livre écrit par une femme qui ne soit pas de soumission... Livre de tristesse noble ; livre de dignité ! Admirable ! » Clara Malraux. « Une flamme très pure défiant la vie. » René Crevel.