Peu importe où il regarde, cela rappelle à l’inspecteur Gavin DeGrassi son attaque par le Tueur Étrangleur. Que ce soit dans la maison qu’il partage avec son partenaire et Dom, Ben Haverson. Dans les regards compatissants qu’il reçoit de ses collègues lorsqu’il retourne au travail après une pause d’un an. Dans le réconfort suffocant de toute sa famille et la demande infatigable de la journaliste sur l’exclusivité sur son calvaire.
Plus que tout, c’est dans son manque de soumission à Ben, qui n’est pas convaincu que Gavin soit suffisamment rétabli pour faire confiance dans l’échange de pouvoir entre eux.
Le rétablissement miraculeux des deux adolescents enlevés par un kidnappeur tordu lui redonne l’espoir, et Gavin est déterminé à prouver qu’il peut gérer n’importe quoi malgré la tension croissante entre Ben et lui, les cauchemars douloureux et la panique dès que quelqu’un le touche.
Mais son affaire suivante est un peu trop personnelle à son goût : un ami et collègue est retrouvé violé et assassiné, un sort bien similaire à celui qui aurait pu être le sien, et ce tueur ne s’arrête pas à un policier. Alors que le nombre de corps s’accumule et que les souvenirs glauques remontent à la surface, il fait face à un manque frustrant de pistes, un besoin écrasant de prouver qu’il peut le faire et un drôle de pressentiment que la portée du kidnappeur va bien plus loin qu’il le pensait. Un mélange d’incertitude et de peur menace de le suffoquer lorsqu’il pose une question à laquelle il est trop familier : que se passe-t-il lorsqu’une victime est poussée trop loin dans ses retranchements ?