Restonica est une ville paisible, entourée de collines, préservée des violences urbaines et des pollutions. Mais elle est aussi le fruit de l’histoire et, quand éclate une guerre civile, devient l’enjeu symbolique et militaire nécessaire à la folie du Général Brûlé. Du jour au lendemain, la ville est assiégée, prise sous les bombes et les snipers. Des enfants, partis donner l’alerte, sont exécutés. Le génocide prend ses marques. Terreur, ennui, viols et aberrations s’accumulent, sans haine des exécutants, simple succession d’histoires anonymes, de témoignages d’assaillants comme d’assiégés, le dedans et le dehors, le face à face, un massacre sans exotisme nourrit d’histoires singulières, pudiques, universelles. Ce pourrait être à Briançon, Sarajevo, Kinshasa. Le chaos a fait son nid. Un des malheurs, c’est la guerre. La guerre est l’un de ces malheurs. Les personnages se nomment Jules, Joseph, Lorette. Ce pourrait être nous...Prix Charles Brisset 2003« Un sens dramatique remarquable, un souffle, une violence sans complaisance ni concession. » Patrick Kéchichian, Le Monde.« Deux cents pages brûlantes et hallucinées. » Jean-Baptiste Harang, Libération.