Je ne me souviens toujours pas de son visage parle de notre attachement à la terre et à sa mémoire, de l’expropriation à l’expulsion. Sous forme de conte dramatique et d’hyperbole, la violence y est sans commune mesure, nous donnant à voir la dévastation du territoire mexicain. Jamais frontale, toujours avec délicatesse, l’œuvre construit elle-même ses images bien qu’elle s’appuie sur un fait avéré, celui des villages dits magiques, pour composer un tableau autonome de son origine. Les personnages, abandonnés au milieu d’une guerre invisible sont victimes des narcotrafiquants. Les complices, eux, sont flous, moins tangibles.
La routine du village de Mier est brisée lorsqu’une tête apparaît, littéralement, au bord d’une route, à titre d’avertissement. Elle parle, mais ne se souvient plus de son âge. Elle est là depuis toujours dit-elle, cette tête. Elle est une preuve du crime organisé, et devient la protagoniste de ce drame de facture surréaliste qui rompt tous les codes de la vraisemblance pour nous mener dans un espace imaginaire où dignité et solitude vont main dans la main.
Lara reprend le dispositif dramaturgique d’une œuvre parlante, tout comme le programme gouvernemental « Magical town » destiné à stimuler le tourisme dans certaines villes.
Collection : Les Orfèvres
Publication : 1 septembre 2021
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : eBook [ePub + Mobipocket + WEB]
Contenu(s) : ePub, Mobipocket, WEB
Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)
Taille(s) : 989 ko (ePub), 1,81 Mo (Mobipocket), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3622, 3632
EAN13 eBook [ePub + Mobipocket + WEB] : 9791094225417
EAN13 (papier) : 9791094225257