La démocratisation des voyages, les nouvelles technologies, les médias et les réseaux sociaux nous mettent en contact quasi quotidien avec les langues les plus diverses. Simultanée, littéraire, journalistique ou encore technique, la traduction – qu’elle soit « humaine » ou « automatique » – constitue l’unique médiation non seulement entre les langues, mais également entre les cultures. Au-delà de la formule traduttore, traditore, quels mécanismes se mettent en place lorsqu’il s’agit de traduire une langue ? Faut-il que la traduction s’efface pour que l’œuvre semble conçue dans la langue d’arrivée ou préserver les particularismes de la langue d’origine ? Michaël Oustinoff présente l’histoire, les théories et les opérations linguistiques et littéraires de cette activité si spécifique qu’on appelle la traduction.