Ce livre raconte la crise d’identité d’un balzacien vieillissant. Il y est question entre autres de l’avenir des études balzaciennes et d’un type de lecture que l’auteur appelle apotropique (de apos, « loin de » et trope, « tour »). Entendons par là que le lecteur, surtout s’il est lecteur professionnel, doit faire attention à ne pas devenir l’esclave de son objet. La lecture est un acte de liberté. S’il cesse d’être libre, le lecteur étouffe. Balzac est mort d’avoir écrit La Comédie humaine ; son œuvre l’a tellement obsédé qu’elle a aussi fini par le tuer. Essayons de ne pas devenir comme lui. L’apotropie peut nous protéger contre ce risque de surinvestissement et d’enfermement monomane. Bonheur du critique institutionnel après avoir jeté son froc aux orties : le monde est soudainement devenu plus ouvert ; il reste des choses à dire sur Balzac, précisément parce qu’on a eu envie d’en finir avec Balzac. L’apotropie est une stratégie délibérément paradoxale.
Collection : Signes
Publication : 1 mai 2022
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : eBook [PDF + ePub + Mobipocket + WEB]
Contenu(s) : PDF, ePub, Mobipocket, WEB
Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)
Taille(s) : 1,13 Mo (PDF), 1,55 Mo (ePub), 3,41 Mo (Mobipocket), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3643
EAN13 eBook [PDF + ePub + Mobipocket + WEB] : 9791036204562
EAN13 (papier) : 9782847880533
Jean M. Goulemot, Benoît Melançon, Jean Coutin, Catherine Cusset, Didier Masseau, Jean-Christophe Abramovici, Catherine de Vulpillières, Franc Schuerewegen, Éric Méchoulan, Marie-Pascale Huglo
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