Daniel Picouly revient sur son enfance et son rapport à l’apprentissage et à la transmission. Il se dédouble, tour à tour l’enfant qu’il fut et l’adulte qu’il est. Il narre des souvenirs, d’abord au premier degré, puis avec recul. Dans les deux cas, on assiste à la confrontation entre les rêves d’un gamin de 10 ans en 1958, et ceux de l’adulte qui, au fond, est resté le même. Il sait se faire attendrissant, sans verser dans la mièvrerie, raconter des histoires, sans pédanterie ni didactisme. Il a le vrai talent de ne pas faire de morale et d’être généreux. On redécouvre des réflexions enfantines ; on respire un air de nostalgie (l’enfance, mais aussi cette période où les noms ont valeur de symboles poétiques : Pierre Benoit, Gaston Leroux, Mendès-France...).
Un très joli petit texte où les répliques fusent avec humour (« Aux rations de guerre, les cancres reconnaissants »), où l’émotion est constante et contenue.
Publication : 12 novembre 2013
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Contenu téléchargeable [ePub]
Contenu(s) : ePub
Protection(s) : DRM Adobe (ePub)
Taille(s) : 496 ko (ePub)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3442, 3443
EAN13 Contenu téléchargeable [ePub] : 9782226275394
EAN13 (papier) : 9782226243027