René Gimpel (1881-1945) fait partie des grands marchands de tableaux de l’entre-deux-guerres. De 1918 à septembre 1939, il rapporte avec justesse, humour et même parfois une certaine férocité, les faits et gestes des personnalités qu’il a rencontrées entre le Royaume-Uni, les États-Unis et Paris.René Gimpel commence à écrire en 1918. Comme le souligne Jean Guéhenno dans la préface de la première édition du Journal, « L’intérêt de l’ouvrage est bien souvent au-delà de la petite histoire ou de l’anecdote. René Gimpel lui-même savait voir et regarder. Il a le sens du trait ; son œil est d’un caricaturiste et son Journal se remplit ainsi d’esquisses très personnelles. Il a tout su, tout vu de la peinture pendant quarante ans », naviguant entre l’Amérique et l’Europe, contribuant à bâtir outre-Atlantique les plus grandes collections : celles de Frick, des Rockefeller, des Rothschild, de Ford, de J.-P. Morgan… Il côtoie les artistes de son temps, mais aussi les marchands : Joe Duveen, son beau-frère, Durand-Ruel, Paul Rosenberg, Nathan Wildenstein dont il fut l’associé, Ambroise Vollard… Il croise critiques et écrivains, Apollinaire, Berenson, et surtout Marcel Proust qu’il rencontra, dès 1907, à Cabourg, où ils séjournaient dans le même hôtel. Leur passion commune pour Vermeer les lia d’une profonde amitié.
Publication : 15 février 2023
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Contenu téléchargeable [PDF]
Contenu(s) : PDF
Protection(s) : DRM Adobe (PDF)
Taille(s) : 5,56 Mo (PDF)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3667
EAN13 Contenu téléchargeable [PDF] : 9791037029690
EAN13 (papier) : 9791037029300