Résumé

Comment peut-on parler de radicalité environnementale au pays des climato-sceptiques et du charbon-roi ? Malgré son obsession de l'abondance matérielle et son goût pour un mode de vie extrêmement énergivore, la nation américaine a aussi produit de nombreuses voix dissidentes, de Henry David Thoreau à J. Baird Callicott, en passant par John Muir, Aldo Leopold et Rachel Carson. Dans cet ouvrage, la radicalité environnementale désigne le rejet d'une vision purement anthropocentrée du rapport entre les humains et le vivant non-humain. Depuis le milieu du XIXe siècle, des écrivains de la nature, des philosophes et des militants ont plaidé, et parfois agi, en faveur d'un décentrement du point de vue humain aux États-Unis. Ce livre retrace le développement de ce projet écocentriste de l'ère transcendantaliste jusqu'à celle de l'anthropocène. Comment surmonter la distinction moderne entre nature et culture afin de faire advenir une redéfinition de notre rapport éthique avec le vivant non-humain ? Tel est le défi que ces radicaux ont tenté de relever en s'inspirant les uns des autres tout en s'adaptant aux évolutions sociales, culturelles et historiques de leurs époques respectives.

Caractéristiques

Editeur : Presses universitaires de Bordeaux

Auteur(s) : Jean-Daniel Collomb

Publication : 14 juin 2018

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Text (eye-readable) [ePub + Mobipocket + WEB]

Contenu(s) : ePub, Mobipocket, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)

Taille(s) : 120 ko (ePub), 330 ko (Mobipocket), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3767, 3872, 3381

EAN13 Text (eye-readable) [ePub + Mobipocket + WEB] : 9791030002621

EAN13 (papier) : 9791030002607

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