Résumé

Comment traduire l'horreur des tranchées, comment exprimer l'épouvante (un millier de morts par jour en moyenne ), ou s'en affranchir par la dérision ? La Grande Guerre se donne à entendre via une inventivité lexicographique sans précédent. Se mêlent à l'argot parisien les mots des casernes de France et d'Algérie, les provincialismes et les créations de la guerre.
Les abeilles sont les balles qui sifflent aux oreilles des malheureux zonards, les soldats. S'il est blessé par une aiguille à tricoter (baïonnette), par le zim-boum (obus de 88) ou par un quelconque Michel (mitrailleur allemand), le poilu parviendra peut-être à carotter la brute (faire la bête pour esquiver un ordre ), acheter (dérober ) du allouf (porc) et se rapprocher subrepticement de la marie-salope (cuisine roulante) pour becqueter...
De tout ce vocabulaire né dans la boue et le sang du front ou dans les plaisirs de l'arrière, bien plus de mots que nous ne l'imaginons nous sont restés, transmis par la mémoire populaire ou... ce travail exemplaire d'Albert Dauzat.

Pionnier de la patronymie, Albert Dauzat (1877-1945) a été mobilisé en 1914 et a publié les résultats de son enquête à la fin de la guerre.

Préface d'Alain Rey.
Introduction d'Odile Roynette (Université de Franche-Comté).

Caractéristiques

Editeur : Armand Colin

Auteur(s) : Albert Dauzat

Publication : 19 septembre 2007

Edition : 1ère édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : Contenu téléchargeable [ePub]

Contenu(s) : ePub

Protection(s) : DRM ACS4 (ePub)

Taille(s) : 120 ko (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3667

EAN13 Contenu téléchargeable [ePub] : 9782200356101

EAN13 (papier) : 9782200347727

--:-- / --:--