Céline Loudier-Malgouyres

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A propos de l'auteur

La fermeture résidentielle semble marquer de plus en plus les paysages urbains et périurbains. Ce n’est pourtant pas tant de sécurité qu’il s’agit, mais davantage de la montée en puissance d’une conception du lieu de l’habitat qui tourne autour d’une logique de retrait.
L’enclave résidentielle apparaît dorénavant comme un mode d’habitat adapté aux conditions de vie métropolitaine : elle fournit un espace de vie stable, bénéficiant d’un collectif protecteur, tranquillement connecté aux flux sans en subir les nuisances. À la fois inévitable dans le contexte actuel du marché immobilier et répondant aux aspirations des habitants, cette figure interroge les qualités de la ville tout autant que son devenir. Le défi pour les politiques publiques est autant de l’assumer que de la compenser en assurant le bon passage de la vie privée à la vie publique, et inversement.

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