L’Eurafrique fut toujours le contrepoint de l’idée d’Europe, tant avec les projets de Valois, Sarraut ou Darlan, typiques d’une « colonisation tardive » qu’avec celui de Senghor, synonyme d’une intégration égalitaire de l’Afrique française dans la Communauté Politique européenne. En effet, si la « Vieille Eurafrique » de ces trois personnages fut associée aux aléas européens des années trente et quarante, la « Jeune Eurafrique » du député africain resta liée, dans les années 1952-1953, aux travaux de l’Assemblée « ad hoc ». Cette dernière servit de bouc émissaire : accusée de servir les intérêts du « colonialisme second » des Européens et de ceux des « nationalistes indigènes », Bidault la sacrifia. Pourtant, elle resurgit à la conférence de Venise car Defferre avait réussi en à faire une exigence française. Les Six devaient prendre la relève du FIDES, assurer le développement de l’outre-mer et bâtir un marché eurafricain. Il échoua, mais son projet initial aboutit à l’Association des TOM au Marché commun.
Editeur : Presses universitaires de Provence
Collection : Le temps de l’histoire
Publication : 7 août 2017
Edition : 1ère édition
Intérieur : Noir & blanc
Support(s) : Text (eye-readable) [Mobipocket + PDF + ePub + WEB]
Contenu(s) : Mobipocket, PDF, ePub, WEB
Protection(s) : Marquage social (Mobipocket), Marquage social (PDF), Marquage social (ePub), DRM (WEB)
Taille(s) : 330 ko (Mobipocket), 1,1 ko (PDF), 120 ko (ePub), 1 octet (WEB)
Langue(s) : Français
Code(s) CLIL : 3297, 3378
EAN13 Text (eye-readable) [Mobipocket + PDF + ePub + WEB] : 9782821885585
EAN13 (papier) : 9782853997287
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