Cette conférence dont la reranscription suit a été prononcée à Montréal le 24 avril dans le cadre du cycle de conférences conjointes Chaire UNESCO-Chaire MCD de 2014. Le thème général portait sur les institutions.
Son auteur, le professeur Gian Mario Cazzaniga, a ajouté pour la publication des notes bibliographiques importantes. L'avocat du diable, pour la circonstance, était Christan Leduc, spécialiste de la philosophie moderne, à l'Université de Montréal.

«La thèse que je voudrais soutenir dans mon exposé est que l'invention, c'est-à-dire la construction artificielle, du lien social est le fondement de la modernité. Dans cette construction l'instrument privilégié est la liberté individuelle d'association où débats publics et sociétés secrètes se configurent comme deux lieux complémentaires de réalisation de cette liberté et de construction d'un projet d'un monde de liens fraternels. Je chercherai enfin à raisonner sur la catégorie de Révolution atlantique à la lumière de l'actuel débat sur la World History, qui est aussi un débat sur la soi-disante deuxième modernité».