Leyla Arslan

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A propos de l'auteur

Depuis près de trente ans, les jeunes issus des immigrations musulmanes font souvent figure de nouveaux barbares, rencontrant soupçons et défiance vis-à-vis de leur francité. Les violences urbaines de 2005, le débat calamiteux sur l’identité nationale et les enjeux politiques sur la « burqa » accentuent encore cette stigmatisation. Pourtant, grâce à la démocratisation de l'enseignement supérieur, une révolution tranquille et invisible fait émerger une classe moyenne musulmane qui construit une ethnicité, plus symbolique et affective et un rapport au religieux, individualisé. Dans ce contexte, comment se déploie, entre discours publics et propos privés, l'identité de ces étudiants ? Comment, des banlieues à l'Université, la mobilité sociale impacte-t-elle la vision que ces enfants d'Islam et de Marianne ont d'eux-mêmes et de leur place dans la société ? L’ethnicité qui en résulte, plus affective qu’instrumentaliste peut-elle expliquer la faiblesse de mouvements collectifs à base ethnique ?

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