Mahnaz Shirali

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A propos de l'auteur

A partir d'observations effectuées sur la vie de jeunes à Téhéran, originaires de trois groupes sociaux différents, elle a cherché à comprendre comment les blessures sociales de tous ordres que le régime ne cesse de leur infliger (violence physique, privation de droits, atteinte à la dignité) provoquent des réactions émotionnelles négatives (colère, honte, indignation, désarroi, amertume, mépris de soi) et aboutissent à l'apparition de l'esprit de résistance dans la conscience des jeunes.

C'est ainsi que, plus de vingt ans après la révolution iranienne, le régime islamiste avoue son échec en matière d'éducation des jeunes, et qu'il en vient à augmenter de jour en jour le nombre d'interdictions et de contrôles. Au nom de l'Islam et de la révolution, il impose tellement d'interdits à la jeunesse que celle-ci ne sait plus ce qui lui est permis ; désormais, la seule certitude qui lui reste est que la jeunesse est un crime, et que la seule façon de la vivre passe par la transgression des lois.

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